Author: Pat Laprade

Alors qu’on nous avait expliqué qu’une réserviste pourrait jouer en séries éliminatoires seulement si elle avait joué un match en saison régulière et qu’un contrat à court terme serait ajouté en séries, tout cela ne tient plus. En effet, Mélodie Daoust pourra jouer l’une des deux séries au complet, alors que Brooke Stacey et Liliane Perreault pourront être en uniforme au besoin.

Compliquée. Limitative. Une clause qui a privé les amateurs de voir Mélodie Daoust plus souvent sur la glace et qui a ajouté un niveau de complexité au travail de Kori Cheverie et Danièle Sauvageau. Une clause qui limite les options en séries et qui n’est toujours pas claire alors que celles-ci débutent ce soir pour Montréal. Est-ce que la règle des contrats de 10 jours devrait disparaître?

Pour cette première saison de la LPHF, Montréal a maintenu un auditoire moyen par minute de 94 133 téléspectateurs. Cette moyenne est calculée sur les 18 matchs télédiffusés. Toutefois, les soirs de semaine ont été plus compliqués. Je vous partage d’ailleurs la liste complète des cotes d’écoute de la saison régulière 2024.

Dans le Larousse, à narcissisme, on retrouve la définition suivante: amour excessif porté à l’image de soi; synonyme : culte du moi. Pour la LPHF, ce mot se traduit par trois exemples : la coupe Walter, le prix de la joueuse la plus utile Billie Jean King et le prix de la joueuse la plus utile en séries Ilana Kloss.

L’attaquante Mélodie Daoust a signé son deuxième contrat à court terme mercredi. Le tout est devenu possible à la suite de la blessure qu’a subi Sarah Bujold. Selon ce que j’entends, Daoust devrait terminer la saison avec l’équipe.

Triste nouvelle pour l’équipe de Montréal. À la suite d’une opération, la saison de l’attaquante Ann-Sophie Bettez est terminée. Il s’agit d’une lourde perte pour l’équipe, qui devra jouer sans une vétérane qui amenait beaucoup d’expérience autant sur la glace que dans le vestiaire.

Il y a le hockey et il y a les à-côtés. Les arrivées des joueuses, la danse de la victoire, le plaisir qui vient avec le jeu qu’est le hockey. Et l’attaquante de Montréal Gabrielle David s’implique dans toutes ces facettes de son métier. 

Il n’y a pas qu’au Centre Bell que les amateurs étaient au rendez-vous samedi dernier. Ils l’étaient aussi devant leur téléviseur, alors que le match a attiré le deuxième plus gros auditoire de la saison. 

Plusieurs records d’assistances ont été battus cette saison dans la LPHF. Et quand on prend le temps d’analyser le tout, on s’aperçoit qu’il y a un dénominateur commun à tous ces succès: Marie-Philip Poulin.

Malgré l’élimination du Rocket de Laval hier, il y aura du hockey professionnel qui sera joué à la Place Bell au mois de mai. Une question se posait depuis le début de la saison: où l’équipe de Montréal jouera-t-elle ses matchs en séries? On a maintenant une réponse.

Depuis que Toronto a reçu Montréal au Scotiabank Arena devant 19 285 spectateurs, un record dans l’histoire du hockey féminin, les amateurs de hockey de Montréal rêvent de pouvoir donner la réplique à nos voisins ontariens et s’approprier ce record. Voici donc une mise à jour du nombre de spectateurs auquel il faut s’attendre samedi.

Dimanche dernier avait lieu la finale du championnat mondial de hockey féminin entre le Canada et les États-Unis et le match a attiré plus de téléspectateurs que les matchs de la LPHF.