Michael Russo traite la LPHF d’incompétente
Dans la foulée de ce qui se passe dans le dossier du départ de l’ancienne directrice générale du Minnesota, Natalie Darwitz, celui qui a sorti la nouvelle le premier, le journaliste Michael Russo de The Athletic, a sévèrement critiqué la ligue lors de sa présence au podcast Sunday Sermons avec l’animateur Dan Barreiro.
Rappelons les faits.
Celle qui était la directrice générale de l’équipe du Minnesota depuis septembre 2023, Darwitz a été congédiée par la LPHF (les équipes n’ont pas un propriétaire unique, la ligue est propriétaire de toutes les équipes) la semaine dernière, à quelques jours du repêchage. Une situation similaire à celle survenue à quelques jours du début de la saison, alors que l’entraîneur Charlie Burggraf avait quitté l’équipe au profit de Ken Klee.
Russo, qui couvre le hockey professionnel depuis près de 30 ans, a affirmé que l’histoire comme telle a pris du temps avant de sortir « parce que la ligue est plus qu’incompétente. » Le journaliste a expliqué davantage sa pensée.
« C’était vraiment une expérience remarquablement révélatrice et nous avons entendu toutes sortes d’histoires sur la façon dont cette ligue a été mal gérée toute l’année, et à leur crédit, leur première année a tout de même été un succès. Mais agir avec eux dans les coulisses lors des deux premiers jours de cette histoire était hilarant. »
L’inefficacité de la direction de la ligue est quelque chose sur laquelle j’ai moi-même écrit à la fin de l’année 2023. Mais il est vrai que les succès, autant sur la glace que par la vente de billets, ont voilé cet aspect de la ligue. Certaines décisions ont tout de même été critiquées au cours de la saison, comme l’application et l’interprétation de certains règlements, de même que les noms donnés au prix de fin de saison, mais de façon générale, la majorité des médias se sont concentrés sur le positif.
Toujours selon Russo, la décision d’amener Klee derrière le banc de l’équipe a été prise par la ligue et non pas par Darwitz, qui aurait dû prendre ce genre de décisions.
« Il était très clair tout au long de l’année qu’il y avait une sorte de fossé ou de lutte de pouvoir entre l’entraîneur Ken Klee et Natalie Darwitz », ajoute Russo.
L’influence de Kendall Coyne Schofield
Un petit groupe de vétéranes au sein de l’équipe s’est allié avec Klee, dont la capitaine Kendall Coyne Schofield.
« L’une est clairement Kendall Coyne Schofield. Kendall exerce beaucoup de pouvoir avec la ligue. Je pense que beaucoup de choses qu’elle dit à Jayna Hefford, qui dirige la ligue, sont des choses qui sont crues sans se poser de questions, explique Russo. Il est très clair que Kendall avait beaucoup de pouvoir cette année, à la fois au sein de la ligue et avec l’équipe. À l’intérieur de l’organisation, il y avait des gens qui nous disaient qu’elle décidait des trios sur le banc, qu’elle avait juste beaucoup de pouvoir pour une joueuse de l’équipe. Je pense qu’elle a définitivement eu un rôle à jouer dans cette décision. Ils devaient clairement choisir entre Natalie et Ken et ils ont choisi de garder Ken. »
Parmi les autres joueuses qui seraient du côté de Klee, notons Lee Stecklein, Kelly Pannek et Nicole Hensley, qui ont toutes joué sous les ordres de Klee avec l’équipe nationale américaine. Coyne Schofield ne s’est d’ailleurs jamais caché pour dire qu’elle appréciait Klee derrière le banc.
Ken Klee et Kendall Coyne Schofield sont toujours silencieux depuis l’annonce du départ de Darwitz, alors que cette dernière a mentionné qu’elle ne pouvait discuter de la situation. De son côté, la vice-présidente séniore des opérations hockey, Jayna Hefford, a nié que cette décision avait été prise à la suite d’une mésentente entre une ou deux personnes.
crédit photo: LPHF