Les recrues sont à l’honneur dans le RSEQ
Le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) a dévoilé ses méritas, plus tôt aujourd’hui, pour la saison 2023-24. Si les athlètes sont à l’honneur, les surprises ne l’ont pas été.
Le prix d’athlète par excellence a été décerné à Gabrielle Santerre. L’attaquante des Gaiters de Bishop’s a terminé au sommet des meilleures pointeuses avec une fiche de 17 buts, 28 passes, 45 points et un différentiel de +15 en 25 rencontres. Elle a terminé huit points en avant de sa plus proche rivale.
Lors des trois dernières saisons, la championne pointeuse a aussi été nommée athlète de l’année, soient Audrey-Ann Veillette la saison dernière, Jade Downie-Landry la saison précédente et Rosalie Bégin-Cyr en 2019-20.
Santerre et Leblanc rafleNT tout
Le choix de Santerre n’était donc pas surprenant. Encore moins surprenant, Santerre a aussi remporté le prix de la recrue de l’année. Quand tu remportes le championnat des pointeuses, ça te donne tout un avantage sur la compétition. Elle devient la première de l’histoire du hockey féminin universitaire québécois à remporter le prix d’athlète de l’année et de recrue de l’année.
Pour le titre de recrue de l’année, la seule compétition aurait pu venir de la gardienne de but de Concordia, Arianne Leblanc. La recrue a dominé toutes les gardiennes dans la catégorie des victoires, moyenne de buts alloués, blanchissages et taux d’efficacité chez les gardiennes de la ligue.
Bien qu’il n’y ait pas de prix pour la meilleure gardienne comme tel, l’athlète de 18 ans a été choisie sur la première équipe étoile, confirmant son titre de meilleure gardienne cette saison. Leblanc est la première gardienne recrue depuis Tricia Deguire en 2016-17 à avoir été choisie sur la première équipe d’étoiles et sur l’équipe d’étoiles recrues.
Julie Chu, meilleure entraîneuse-cheffe
Les deux autres prix dévoilés ont été celui de l’entraîneur-chef de l’année et celui remis à celle qui s’est le plus distinguée grâce à son leadership et engagement social. Ce sont deux membres de l’équipe parfaite, les Stingers de Concordia, qui sont partis avec les honneurs. L’entraîneuse-cheffe Julie Chu a été votée la meilleure de sa profession, un prix qu’elle remporte pour la quatrième fois. Elle est maintenant troisième de tous les temps derrière Peter Smith (8) et Les Lawton (7) et a devancé Isabelle Leclaire (3) pour le plus grand nombre chez les entraîneuses. Pour sa part, la capitaine des Stingers, Emmy Fecteau, a remporté le prix de leadership.
Des recrues et des habituées
Pour ce qui est des deux équipes d’étoiles, ce sont Concordia et Bishop’s qui se distinguent avec cinq et quatre représentantes chacune.
La recrue de Concordia Émilie Lussier, qui a terminé au troisième rang des meilleures pointeuses, a été votée sur la première équipe, en compagnie de Leblanc et Santerre. Les coéquipières de Santerre, l’attaquante Maude Pépin et la défenseuse Marie-Camille Théorêt, de même que la défenseuse des Carabins de Montréal Kelly-Ann Nadeau, complètent cette première équipe. Seule Théorêt a déjà été votée sur la première équipe, soit l’an dernier.
Sur la seconde, on y retrouve trois joueuses des Stingers, soient les attaquantes Emmy Fecteau et Émilie Lavoie, de même que la meilleure pointeuse chez les joueuses de défense, Léonie Philbert. Avec ses 22 mentions d’aides, Philbert a battu un record pour une joueuse de défense. L’attaquante Neleh Vigneau Sargeant de Bishop’s, la défenseuse Jade Picard des Carabins et la gardienne de but Caitlin Whitehead de l’Université Carleton sont les autres joueuses nommées. Lavoie, Sargeant et Philbert avaient aussi été nommées sur la deuxième équipe l’an dernier, alors que Picard et Fecteau avaient été choisies sur la première.
Sans surprise, Leblanc, Santerre et Lussier se retrouvent sur l’équipe d’étoiles recrues. Elles sont accompagnées des défenseuses Maëlle Laplante d’Ottawa et Kaléann Laforge de Montréal, ainsi que de l’attaquante Wikona Laloche également des Carabins.
crédit photo: Instagram Concordia