Mélodie Daoust: absente à New York

Bien que ni Kori Cheverie, ni Danièle Sauvageau n’ait confirmé la nouvelle, il m’a été permis d’apprendre que Mélodie Daoust ne jouera pas contre New York demain soir. L’attaquante n’était pas à l’entraînement hier et aujourd’hui.

Cependant, tel que la directrice générale de l’équipe l’a mentionné aux journalistes présents à l’entraînement ce matin, ces absences étaient motivées. L’équipe a quitté en direction du Connecticut immédiatement après l’entraînement et même si Sauvageau ouvrait la porte à ce que Daoust puisse aller joindre ses coéquipières pour le match de demain, selon les informations que j’ai obtenues, elle n’y sera pas. Il fallait s’y attendre d’ailleurs. La situation familiale de la numéro 25 fait en sorte que de voyager avec l’équipe sera plus difficile.

Toutefois, toujours selon mes informations, elle devrait être en uniforme dimanche à la Place Bell. Sa présence au match de vendredi à Toronto serait pour l’instant incertaine.

Sa chimie avec Marie-Philip Poulin devient un atout important pour l’équipe et change considérablement l’attaque de la troupe de Kori Cheverie. Et comme l’entraîneuse-cheffe le disait en point de presse samedi, quand l’équipe signe une joueuse pour un contrat à court terme, elle s’attend à ce que la joueuse puisse jouer un certain nombre de matchs. Dans tous les cas, je suis convaincu que la chose a été discutée avec Daoust au préalable et l’équipe est déjà au courant des disponibilités de sa joueuse. 

Emmy Fecteau fait jaser

La performance de la capitaine des Stingers de Concordia, Emmy Fecteau, dimanche dernier en finale du RSEQ, a fait jaser. Ça ne peut faire autrement quand tu reçois autant d’accolades d’une personne comme Caroline Ouellette. 

Si bien que Fecteau a même été invitée à l’émission Le 5 à 7 présentée à RDS. Il allait de soi donc d’en parler à la directrice générale de l’équipe de Montréal, Danièle Sauvageau, à l’entraînement des siennes ce matin à l’Auditorium de Verdun. 

« C’est une situation qu’on regarde de près, définitivement, a mentionné Sauvageau. Emmy s’entraîne ici l’été donc je la connais. Elle a joué sa cinquième année universitaire et je la félicite. Pour le développement, jouer cinq années contrairement à quatre aux États-Unis, c’est tellement important. Il va avoir sept rondes, 60% des joueuses qui sont déjà dans notre ligue vont être agentes libres, il y a aussi des Européennes qui s’en viennent, ça fait beaucoup de joueuses pour très, très peu de places. Donc d’avoir joué sa 5e année universitaire va peut-être lui permettre d’avoir une chance dès l’année prochaine de jouer dans notre ligue. »

Fecteau, qui fêtera ses 25 ans le mois prochain, est considérée comme la meilleure joueuse du circuit universitaire québécois à être disponible pour le prochain repêchage de la LPHF. On s’attend par contre à ce que peu de Québécoises soient repêchées.

De Gatineau pour une pratique!

Marie-Philip Poulin a fait plusieurs heureux et heureuses à la fin de la pratique de ce matin

En cette semaine de relâche, les pratiques étaient ouvertes au public à Verdun. Une soixantaine de personnes s’y trouvait aujourd’hui. Du nombre, une maman avec ses deux filles âgées de 8 et 10 ans. La plus vieille joue au hockey. Mais le plus incroyable, c’est qu’elles ont fait le voyage de Gatineau pour y assister! Leurs joueuses préférées? Marie-Philip Poulin et Laura Stacey. Il y avait d’ailleurs un attroupement pour Poulin après l’entraînement, alors qu’elle a pris des photos et donné des autographes pendant plusieurs minutes. 

« C’est le fun, ça démontre qu’il y a beaucoup d’intérêt pour le hockey féminin, a mentionné Ann-Sophie Bettez. Ça fait une belle sortie. Je pense que plusieurs personnes auraient voulu aller faire du ski ou patiner dehors, mais avec la température un peu plus chaude, ils viennent à l’intérieur et ils viennent nous supporter. J’espère que ça peut donner le goût aux jeunes de jouer au hockey s’ils ne jouent pas ou de continuer à jouer et d’avoir un rêve pour le futur. »

Nom en bas: un projet pilote 

Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars prochain, la LPHF et la compagnie Molson débuteront un partenariat qui va voir Molson commanditer l’espace en haut du numéro du chandail, alors que le nom de la joueuse sera déplacé en bas du numéro. 

Cette initiative, appelée « Voir mon nom », est un projet pilote qui sera tenté lors de la partie de vendredi entre Toronto et Montréal. 

La défunte PHF plaçait le nom des joueuses en bas des numéros, dans le but qu’on voit mieux le nom des joueuses avec des cheveux longs. C’est aussi quelque chose qu’on voit en Europe. Par contre, lors des compétitions internationales, le nom est en haut du numéro. Si les amateurs débattent sur ce qu’ils préfèrent le plus, pour les joueuses, le tout à peu d’importance. 

« La réalité c’est qu’on ne joue pas vraiment pour le nom dans le dos, on joue pour le nom en avant, on joue pour la ville, on joue pour l’équipe, on joue pour les fans, a précisé Catherine Dubois, dans un commentaire partagé par Bettez. C’est le fun d’avoir cette attention-là et on est vraiment reconnaissantes de ça, mais au bout de la ligne, on ne joue pas vraiment pour notre nom. Qu’on le voie ou pas, ça n’a pas d’importance quand on embarque sur la patinoire. »

Montréal a quitté Verdun en autobus vers Bridgeport, au Connecticut, où l’équipe affrontera New York demain soir. Elle prendra ensuite un vol vers Toronto pour son match de vendredi et reviendra à Montréal, en autobus, en prévision de son dernier match de la saison régulière à la Place Bell, dimanche, contre Ottawa. 

crédit photo titre: Instagram LPHF Montréal

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