Des Québécoises dans la NCAA

Plusieurs Québécoises évoluent à l’extérieur de la LPHF et du circuit universitaire du RSEQ. On en retrouve bien entendu dans la NCAA. Au total, 32 Québécoises y ont joué cette saison. Je vous en présente six.

Ève Gascon, G, Université du Minnesota-Duluth

Probablement le futur chez les gardiennes de but, non seulement au Québec, mais au Canada, Gascon était devenue la première femme à jouer Midget AAA et la troisième gardienne à évoluer dans la LHJMQ. Après une saison passée avec les Patriotes de St-Laurent, elle a commencé son parcours universitaire avec les Bulldogs et n’a pas manqué de retenir l’attention. Avec une fiche de 8 victoires, 4 blanchissages, une moyenne de buts alloués de 1.60 et un taux d’efficacité de 0.948, l’athlète de Mascouche est l’une des meilleures gardiennes et l’une des meilleures recrues cette saison dans la NCAA. Originaire de Mascouche, Gascon, 20 ans, a d’ailleurs été choisie recrue de la semaine à trois reprises dans sa conférenc et a été choisie sur l’équipe d’étoiles des recrues de la WCHA. Elle a aussi été l’une des deux Québécoises invitées au camp d’évaluation de l’équipe nationale canadienne l’été dernier.

Jane Gervais, G, Université du Wisconsin

Une autre gardienne québécoise fait très bien à sa quatrième saison avec les Badgers du Wisconsin. Jouant dans la même conférence (WCHA) que Gascon, l’athlète de Valcourt est cinquième de sa conférence pour la moyenne de buts alloués et neuvième pour le taux d’efficacité. Étudiante en maîtrise, elle fait aussi partie des meilleures athlètes-étudiantes, ayant été choisie dans l’équipe d’étoiles académique de la WCHA. Elle a remporté deux championnats de la NCAA avec Wisconsin. Elle souhaiterait jouer chez les professionnels, mais aussi à McGill, afin d’y étudier en médecine.

Ann-Frédérique Guay, A, Université du Maine

L’athlète de 22 ans de St-Lambert-de-Lauzon en Beauce domine le classement des meilleures pointeuses chez les Québécoises dans la NCAA cette saison. Après avoir joué trois ans en division III avec l’Université Norwich, où elle a été capitaine, elle a joué sa première saison en division I. Sa fiche de 19 buts et 9 aides est la deuxième meilleure chez les Black Bears. Ayant été mutée au centre à son arrivée avec l’équipe, elle a gardé sa touche de marqueuse, tout en jouant davantage un rôle défensif. L’an prochain, si la LPHF ne lui fait pas de l’œil, elle devrait aller jouer en Europe.

Marianne Picard, A, Université du Wisconsin

Après avoir remporté une médaille d’argent aux mondiaux des moins de 18 ans en 2020, Picard a débuté sa carrière universitaire à Madison, Wisconsin. Toutefois, une déchirure du ligament croisé antérieur à l’automne 2021 l’a empêché de jouer pendant un an et a certes retardé son développement. Elle a donc atteint des sommets personnels cette saison avec une production de 20 points en 34 rencontres, en plus d’obtenir son premier match de 4 points et de plus d’un but. L’athlète de 21 ans originaire de Repentigny a tout de même gagné le championnat universitaire l’an dernier avec les Badgers. Elle a également été choisie dans l’équipe d’étoiles académique de la WCHA

Karel Préfontaine, A, Université Cornell

Originaire de Gatineau, Préfontaine en est à sa première année dans la NCAA. Jouant pour l’alma mater de Brianne Jenner, Ken Dryden et Gary Bettman, elle vient d’être nommée sur l’équipe d’étoiles des recrues dans sa conférence (ECAC). Ses 21 points en 29 matchs lui ont conféré le troisième rang des meilleures pointeuses chez les Big Red. Elle a remporté l’or au mondial des moins de 18 ans en 2022 et à pareille date l’an dernier, elle était considérée comme l’une des meilleures joueuses de 18 ans au monde. Ses 146 points en 134 matchs lui confèrent la meilleure moyenne de points par match (min. 100 matchs) de l’histoire de l’excellent programme de hockey féminin du Collège de Stanstead (école secondaire).

Maya Labad, A, Université Quinnipiac

Originaire de Mascouche et ayant fait partie du programme international de l’école secondaire Armand-Corbeil à Terrebonne, Labad a connu sa meilleure saison avec une moyenne de près d’un point par match pour les Bobcats. L’athlète de 21 ans en est à sa troisième saison au Connecticut et elle est l’une des meilleures de sa conférence en avantage numérique et pour la moyenne de tirs au but par match. Elle a gagné l’argent au championnat mondial des moins de 18 ans en 2020. Âgée de 21 ans, l’ancienne du collège John Abbott a été invitée au camp d’évaluation de l’équipe nationale canadienne l’été dernier.

crédit photo: Université du Minnesota-Duluth

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