Tout ou rien pour Caitlin Clark

Le March Madness est à nos portes et l’intrigue est sans contredit du côté féminin, cette année. Plusieurs équipes ont la chance de remporter les grands honneurs et plusieurs histoires individuelles sont à surveiller.

L’année de Caitlin

L’athlète féminine de l’heure au monde actuellement est Caitlin Clark. Sa capacité de tirer de n’importe où, la place dans une classe à part dans ce tournoi. Malgré sa dominance et son record du plus grand nombre de points en carrière dans la NCAA chez les hommes et les femmes, Clark n’a jamais été capable de remporter le titre national. Elle n’a pas besoin du titre pour valider sa carrière universitaire. Elle a été l’attraction à Iowa pendant quatre ans. En revanche, un titre solidifierait son héritage dans l’histoire du basketball universitaire américain. Sa moyenne de 31,9 points par match la place au premier rang de la NCAA, comme pour la catégorie des passes décisives avec 8,9. Toutefois, le pourcentage de tirs réussis de Caitlin est ce qui lui fait mal lors des gros matchs. Cette année, elle lance pour 46%. La jeune phénomène d’Iowa devra aussi en donner un peu plus défensivement, si elle veut offrir une chance à son équipe de remporter les grands honneurs. Iowa est au premier rang de sa section, mais sur leur chemin vers le championnat, il y a les championnes contre qui elles ont perdu l’an dernier.

2 en 2 pour LSU?

Les reines du tournoi l’an dernier, LSU sont classées 3ᵉ dans leur région. La saison des championnes a été tumultueuse suite au championnat. Il y a eu le départ soudain de leur meilleure joueuse Angel Reese, puis son retour. Il y a eu la bagarre contre South Carolina après la défaite du championnat de leur conférence. Le jeu de Flau’ Jae a été critiqué toute l’année, malgré une saison recrue remarquable. Puis finalement, l’arrivée de la superstar Hailey Van Lith suite à son transfert de Louisville n’a pas eu l’effet escompté dès le départ. Les choses se sont par contre placées au courant de la saison.  Menés par la légendaire Kim Mulkey,les Tigres ont fini avec 28 victoires et 5 défaites.

South Carolina ou rien

South Carolina est sans aucun doute l’équipe à battre. Leur dominance nous rappelle les bonnes années des Huskies de Connecticut. Contrairement aux autres équipes, celle-ci menée par Dawn Staley est bien balancée. Ce n’est pas une joueuse qui fait l’équipe, mais c’est bien le système. Leur fiche immaculée de 35 victoires et aucune défaite font d’elles les numéros 1 au pays pour le March Madness. C’est la deuxième année consécutive que la formation est invaincue pendant la saison. Staley tentera de répéter ce qu’elles ont accompli en 2022 et 2017.

Le monde de Juju

Si South Carolina est favori, le March Madness nous offre toujours quelques surprises. En termes de bouleversement possible dans le tournoi, une équipe à mon vote. Mon choix s’arrête sur les Trojans de USC. Si une joueuse est en mesure de battre le record de Caitlin Clark, c’est bien Juju Watkins. La jeune étudiante-athlète qui en est à sa première année dans la NCAA à tout cassé. Elle a accumulé une moyenne de 27 points par match, ce qui la place tout juste derrière la superstar d’Iowa. Défensivement, elle est extrêmement active et elle semble galvaniser ses coéquipières à performer lors des grandes occasions. Nous voyons actuellement les balbutiements d’une grande histoire à USC. Pour la première fois depuis 1986, elles sont premières de leur région pour le tournoi.

Les autres joueuses à surveiller

Quelques joueuses seront à surveiller lors du tournoi. D’abord, ma joueuse préférée du tournoi (mis à part Juju bien sûr), Paige Bueckers sera en santé pour le tournoi. Depuis ses vidéos virales au secondaire. On pouvait savoir que Paige Buckett était tout ça et bien plus. Malheureusement, elle a été affectée par de nombreuses blessures qui ont ralenti sa progression. Toutefois, cette année, elle a prouvé à tous pourquoi il y avait autant d’effervescence autour d’elle. La garde de 6 pieds a réalisé 21,3 en moyenne par match, ce qui lui donne le 12ᵉ rang dans cette catégorie au pays. C’est. Naturellement, c’est un work in progress comme on dit, mais elle atteint petit à petit le niveau qu’on attendait d’elle.

Georgia Amoore avec les Hoskies de Virginia Tech sera aussi à surveiller. Elle s’est établie comme étant la bougie d’allumage de cette équipe qui en a surpris beaucoup. Son total de 6,9 passes décisives par match lui vaut la 4ᵉ place dans cette catégorie.

Une autre joueuse à suivre est Dyaisha Fair à Syracuse. J’utilise souvent l’expression : Elle ou il est un PROBLÈME. Eh bien, Dyaisha en est un gros. Positivement pour Syracuse, mais négativement pour les autres équipes du tournoi. Elle a terminé 10ᵉ pour la moyenne de points par match avec 22. Son attitude presque rockyesque et son jeu physique font d’elle, malgré ses 5 pieds 5, une joueuse à surveiller dans le tournoi.

Standord sera de la danse pour une 37ᵉ année et se mérite une place de 2ᵉ rang au classement. Cependant, tout pose sur leur superstar de 6 pieds 4 Cameron Brink. Cette dernière est une machine au rebond. Elle a fini avec une moyenne de 12 rebonds par match, ce qui lui vaut le 3ᵉ rang dans cette catégorie. Offensivement, sa production est de 17,8 points par match. La joueuse de Beaverton en est à sa dernière année et tentera de finir sur une bonne note. C’est de loin sa meilleure saison en carrière.

Pendant tout le tournoi, nous vous garderons au courant de ce qui se passe sur notre page Instagram et ici, sur le www.sansrestriction.com

Crédit photo: Instagram @caitlinclark22 / @angelreese10 / @cameronbrink22 / @jujuballin

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