Repêchage LPHF: top 5 du RSEQ

Le Hockey News a récemment sorti sa liste des 36 meilleures joueuses universitaires en prévision du prochain repêchage de la LPHF. Du lot, aucune joueuse du RSEQ. Je me suis donc penché sur la question et je vous partage mon top 5 des joueuses du Québec en vue de ce repêchage. 

Il faut premièrement savoir que le prochain repêchage aura sept rondes et les joueuses devront s’inscrire entre le 1er mars et le 8 mai afin d’être repêchées. Ce sont donc 42 joueuses au total seulement qui seront choisies. 

Sur la liste du Hockey News, 20 joueuses proviennent de la NCAA, 12 de la SDHL en Suède, deux de la Naisten Liiga en Finlande, une de la SWHL en Suisse et une seule du USports, ici, au Canada. Je ne sais pas combien de joueuses du RSEQ seront repêchées. En toute transparence, il y en aura peu. Cela dit, il est davantage probable que plusieurs d’entre elles reçoivent une invitation à un camp d’entraînement. 

Dans tous les cas, voici le classement des cinq meilleures joueuses du RSEQ disponibles pour le repêchage de la LPHF:

1-Emmy Fecteau, C, Concordia (1999)

Outre ses qualités offensives, c’est son leadership qui va permettre à Fecteau d’avoir une belle carrière professionnelle. Capitaine des Stingers et capitaine d’Équipe Canada aux Universiades (Jeux Mondiaux Universitaires) qui a remporté l’or l’an dernier, c’est le genre de joueuse pour qui ses coéquipières veulent tout donner et que les entraîneurs vont particulièrement aimer. J’aime la comparer à Sean Couturier, dans le sens que c’est une joueuse qui ne va peut-être pas produire au même rythme chez les professionnelles, mais qui peut jouer sur 200 pieds et qui peut très bien piloter un troisième trio. Elle est, entre autres, excellente sur les mises au jeu. 

2-Rosalie Bégin-Cyr, AD, Concordia (1998)

L’été dernier, Bégin-Cyr signait son premier contrat chez les professionnelles avec la Force de Montréal de la défunte PHF. Devant l’inconnu que représentait la nouvelle ligue, elle a décidé de se prévaloir de sa sixième et dernière année universitaire. Comble de malheur, elle s’est blessée à une main dans un match présaison, blessure qui lui a fait manquer le tiers de la saison. Le retour n’a pas été facile, mais elle a tout de même fini la saison en force avec 7 points en 8 rencontres et a connu son meilleur match quand ça comptait, dans le match numéro 3 contre Ottawa, avec une performance de cinq points. Elle a le patin, la finesse et le gabarit pour jouer chez les professionnelles. 

3-Kelly-Ann Nadeau, D, Montréal (1998)

Nadeau vient d’obtenir sa meilleure saison en carrière avec 15 points, ce qui lui a permis d’être nommée pour la première fois sur la première équipe d’étoiles du RSEQ. Les Carabins ont terminé au deuxième rang pour le moins de buts alloués et ils peuvent dire merci, entre autres, à leur défensive, dont Nadeau est la meneuse. Elle est première dans la catégorie des matchs joués dans l’histoire des Carabins avec 101 rencontres et a été solide en défensive toute la saison. Elle a également participé aux Universiades l’an dernier, remportant l’or avec Équipe Canada et terminant le tournoi avec une fiche de cinq points et un différentiel de +9.

4-Marie-Camille Théorêt, D, Bishop’s (1999)

La capitaine des Gaiters de l’Université Bishop’s a terminé au deuxième rang des meilleures pointeuses chez les défenseuses. Elle a largement contribué aux succès de Bishop’s, lui permattant d’obtenir une place sur la première équipe d’étoiles pour la deuxième année consécutive. Elle bouge bien la rondelle et apporte autant de leadership que d’attaque à une équipe. Elle a aussi remporté l’or aux Universiades l’an dernier. Ses trois buts ont été un sommet chez les défenseuses d’Équipe Canada.

5-Aube Racine, G, Montréal (1998) 

Racine domine toutes les catégories statistiques des gardiennes dans l’histoire des Carabins. Cette saison, elle a terminé avec une moyenne de buts alloués inférieure à deux buts par match, tout en gardant un excellent taux d’efficacité. Mais sa plus impressionnante statistique est que des neuf matchs où elle a reçu plus de 30 lancers, elle a accordé plus de deux buts qu’une seule fois. À 5 pieds 7 pouces, elle serait l’une des plus petites gardiennes dans la LPHF, mais Elaine Chuli et Emerance Maschmeyer ont démontré que la grandeur n’est pas toujours un facteur. Ce qui pourrait jouer contre elle est le nombre de rondes et l’arrivée des Européennes. Je ne m’attends pas à voir plusieurs gardiennes être repêchées. 

Alexie Guay, la seule Québécoise du top 36

Parmi les Québécoises évoluant à l’extérieur de la province, seule la défenseuse Alexie Guay, de Magog, fait partie de la liste du Hockey News. Un produit de Stanstead, elle a remporté l’or à deux reprises chez les moins de 18 ans, étant nommée meilleure défenseuse en 2019. Après quatre années à Boston College, elle a joué cette saison pour Clarkson, une université reconnue pour produire d’excellentes défenseuses telles que Erin Ambrose et Ella Shelton. L’athlète de 23 ans a accumulé 17 points en 34 parties. Elle est classée au 35e rang par la publication.

crédit photo: Instagram Concordia

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5 Comments

  1. Je suis curieuse à savoir combien de scouts que l’on retrouve dans la LPHF et quel sont leurs noms et origine.
    Comment ça fonctionne

  2. Je sais que Mik Nahabedian a plusieurs rôles avec Montréal dont celui de recruteur. Mais je ne pourrais dire pour les autres équipes.

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