Où Montréal jouera en séries?

Comme disait ma grand-mère, ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Toutefois, si on se fie à la première moitié de saison de Montréal, l’équipe devrait faire les séries. Maintenant, la question est de savoir où elle jouera ses matchs. 

En saison régulière, l’équipe partage son domicile entre la Place Bell et l’Auditorium de Verdun. Quatre matchs à Laval, sept à Verdun et un perdu dans la Pennsylvanie à Pittsburgh. Mais en séries, rien n’est certain. 

Pour la Place Bell, on doit attendre de voir si le Rocket de Laval participera aux séries ou pas. Après 50 rencontres, l’équipe est sixième, à trois points d’une place des séries, mais aussi à seulement quatre points de la troisième position. La saison de la LAH se terminera le 21 avril et les séries devraient débuter le 23 ou le 24. Si le Rocket termine quatrième ou cinquième, il jouera la première ronde, une série 2 de 3, qui se terminera en avril. S’il termine troisième ou plus, ou s’il gagne la première ronde, c’est là que ça pourrait être problématique. 

Pour sa part, Montréal terminera sa saison le 4 mai et les séries demi-finales 3 de 5 devraient débuter dans les jours qui vont suivre. Selon les informations que j’ai obtenues, on prévoit terminer les séries, incluant la finale, avant la fin mai du côté de la LPHF.

Donc, si le Rocket joue les finales de divisions, l’horaire pourrait entrer en conflit avec les éliminatoires de la LPHF. Encore plus si le Rocket se qualifie pour les finales de conférences. Et comme la Place Bell doit donner priorité au Rocket, elle se doit de réserver des dates pour l’équipe. Bref, un casse-tête et beaucoup de décisions de dernière minute. 

L’Alliance vient en aide à Montréal

Ensuite, il y a Verdun. Le conflit d’horaire à Verdun vient avec le début de saison de l’équipe de basketball de l’Alliance de Montréal. L’équipe débutera sa saison locale le 30 mai, mais elle a besoin de s’entraîner avant son match d’ouverture. 

J’ai appris hier que la présidente de l’Alliance, Annie Larouche, a retardé sa saison afin d’accommoder l’équipe de Danièle Sauvageau. Si bien que l’équipe fera son camp d’entraînement à l’aréna Denis-Savard tout juste à côté et Montréal aura jusqu’au 24 mai au plus tard pour compléter ses séries dans la LPHF. Après quoi, on fera fondre la glace à Scotty-Bowman, l’aréna principal, afin de monter le court de basket. 

Si les séries débutaient le 7 mai et qu’on prévoit un maximum de 9 à 10 jours pour une série 3 de 5, ce sera très difficile de terminer à temps pour le 24, surtout si les séries vont à la limite.

Et le Centre Bell lui?

Plusieurs amateurs aimeraient bien voir l’équipe jouer un match des séries au Centre Bell et même si mathématiquement parlant les Canadiens pourraient participer aux séries, les chances sont peu probables. 

Toutefois, au Centre Bell, tant que ce n’est pas officiel, il faut que l’amphithéâtre se garde des disponibilités pour les Canadiens. Ensuite, il faut voir l’horaire des autres événements présentés au Centre Bell. En entrevue avec Radio-Canada, la présidente sports et divertissement du Groupe CH, France Margaret Bélanger, affirmait que le Centre Bell avait de la disponibilité et que ce serait certainement possible d’y présenter un match cette saison. Est-ce que ce sera possible en mai lorsque Montréal en aura besoin? Et est-ce qu’on pourrait y jouer toutes les parties d’après-saison? On ne le sait pas encore.

Quelles seraient les solutions?

Je ne veux pas imaginer le pire, mais supposons que la Place Bell et le Centre Bell ne soient pas une option et qu’on arrive trop juste afin de terminer pour le 24 mai à Verdun, quelles seraient les solutions? 

La réponse simple: aucune…à Montréal. 

L’aréna Maurice-Richard a une patinoire de dimension internationale et le Centre Étienne-Desmarteau demeure un aréna de quartier malgré ses 2 200 sièges. Ce serait une honte de devoir y jouer un match de finale. J’imagine qu’il faudrait sortir de l’île et envisager de jouer le match à Boisbriand ou Trois-Rivières. Il y a aussi la possibilité que la série finale se termine à l’étranger, ce qui pourrait régler bien des maux de tête.

Bref, un casse-tête logistique pour l’équipe de Montréal, qui doit quand même déjà commencer à réfléchir à tout ça. Et je ne voudrais pas être dans leurs souliers. 

Mais bon, comme disait aussi ma grand-mère, on traversera le point quand on sera rendu à la rivière!

crédit photo: LPHF

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One Comment

  1. J’ aimerais bien pour vous que ce sois le centre Bell si non nous a quebec le centre Videotron pourrait peut etre fonctionner a vérifier.Partout a quebec nous appuyons
    Les filles de Montreal.

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