Un nouveau défi pour Éric Houde
La Victoire de Montréal a perdu l’un de ses entraîneurs aujourd’hui. En effet, l’entraîneur-adjoint Éric Houde a quitté l’équipe afin d’occuper le même poste avec l’équipe masculine des Stingers de Concordia.
« C’est l’entraîneur-chef Marc-André Élément qui a communiqué avec moi, a raconté Houde lors d’un entretien téléphonique. Un de ses adjoints, Alexandre Jacques, a quitté pour aller coacher dans la LHJMQ et il a pensé à moi. Je n’avais vraiment pas l’intention de m’en aller. Je ne me cherchais rien d’autre. Je pensais commencer la prochaine saison avec la Victoire. »
Bien qu’il ait aimé son expérience dans le hockey féminin, il voit plus d’opportunités chez les hommes.
« En hockey féminin, c’est l’universitaire ou le professionnel, affirme l’homme de hockey de 48 ans. Tu ne peux pas vraiment aller plus loin que les pros et il n’y a rien entre les deux. Les options sont plus nombreuses en hockey masculin avec le réseau universitaire, le junior, la Ligue américaine, la LNH et l’Europe. »
Ce n’est toutefois pas la seule raison pour laquelle il a décidé d’accepter le poste à Concordia.
« Le calendrier est moins lourd. Il y a moins de voyagement. Avec Vancouver et Seattle la saison prochaine dans la LPHF, ça allait être différent. J’ai deux garçons qui jouent au hockey aux États-Unis, alors ça va peut-être me permettre d’aller les voir jouer plus souvent. »
L’ancien attaquant des Canadiens de Montréal est d’ailleurs très fier de son parcours d’entraîneur jusqu’à présent.
« J’ai coaché à tous les niveaux. Même si j’ai joué dans la LNH, j’ai commencé au bas de l’échelle. Dans les dernières années, avant la LPHF, j’ai été adjoint dans le M18 et coach dans le junior AAA. Et tout comme je ne connaissais rien au hockey féminin lorsque j’ai embarqué dans cette aventure-là, je ne connais pas grand-chose au hockey universitaire. Je n’y ai jamais joué. Mais je le vois comme un défi et j’ai bien hâte de le commencer. »
De son propre aveu, Houde n’a pas postulé lorsque des équipes comme Vancouver, Seattle et Boston dans la LPHF se cherchaient un entraîneur-chef.
« Ce n’est pas un objectif que j’avais. Je ne me voyais pas déménager à l’extérieur pour les mêmes raisons que je parlais tantôt. »
La saison dernière, la Victoire a été éliminée au premier tour des séries éliminatoires pour une deuxième année consécutive. De leur côté, les Stingers ont remporté la coupe Queen’s, remis aux champions du Québec et de l’Ontario, pour la première fois de leur histoire.
Avec la Victoire, Houde partageait le travail avec plusieurs personnes. En plus de l’entraîneuse-cheffe Kori Cheverie et en incluant l’entraîneur des gardiens de but, il y avait cinq assistants avec l’équipe.
Reste à voir maintenant si la formation montréalaise décidera d’embaucher un remplaçant à Houde. Au moment d’écrire ces lignes, la Victoire n’avait partagé la nouvelle ou envoyé un communiqué.
crédit photo: Justin Gervais