Montréal fait le plein d’attaquantes
Avec une liste de blessées qui commence à ressembler à celle des Canadiens de Montréal des dernières années et après avoir échangé Teresa Vanisova pour la joueuse de défense Amanda Boulier, Montréal a fait le plein d’attaquantes à la date limite du gel des alignements.
En effet, l’équipe a confirmé aujourd’hui n’avoir signé pas une, mais bien deux attaquantes en Liliane Perreault et Brooke Stacey. Bien qu’il n’y ait qu’un poste de libre sur l’équipe de réserve, la deuxième signature s’explique par la blessure à Ann-Sophie Bettez. Cette dernière a été placée sur la liste des blessées à long terme. Questionnée au sujet de l’importance d’aller chercher ces deux joueuses avant la date limite, la directrice générale Danièle Sauvageau a parlé du faible nombre de joueuses ayant joué toutes les parties de l’équipe.
« Seulement sept joueuses ont joué toutes les parties (le vrai chiffre est neuf) et on veut avoir assez de joueuses dans notre équipe afin de terminer l’année. »
De son côté, l’entraineuse-cheffe Kori Cheverie a expliqué que l’équipe avait les yeux sur ces deux joueuses depuis longtemps.
« Les deux étaient sur notre liste originale pour le repêchage. Deux joueuses qui, nous croyons, ont le bon esprit et la bonne éthique de travail pour jouer ici. On est chanceux qu’elles étaient encore disponibles. Elles vont pouvoir nous aider à un moment où nous avons besoin d’un peu plus d’attaquantes. »
Cheverie, qui a confirmé avoir été consultée par Danièle Sauvageau ces derniers jours, a aussi mentionné qu’elle s’attendaient à voir les deux joueuses se rapporter à Montréal la semaine prochaine.
Deux Perreault à Montréal!
Invitée au camp d’entraînement de l’équipe d’Ottawa dans la LPHF, Perreault a été retranchée, sans être repêchée par une autre équipe au ballotage. Elle a donc signé un contrat avec Frölunda dans la SDHL, la ligue féminine élite de Suède, considérée comme étant la meilleure en Europe. Elle a débuté après le temps des fêtes et en 12 rencontres, elle a amassé six buts et cinq aides pour un total de 11 points. Perreault a toutefois été blanchie en huit matchs en séries éliminatoires.
Fille de l’ancien des Canadiens de Montréal, Yanic Perreault, sœur de Jacob, qui vient d’être échangé à Montréal et de Gabe, choix de première ronde des Rangers l’an dernier, la joueuse de 23 ans est née à Toronto, là où son père jouait. Elle est revenue au Québec avant de déménager à Chicago. La langue française demeure importante pour elle et sa famille, qui continuent à communiquer en français le plus souvent possible, en plus de passer les étés à Sherbrooke. L’ancienne de l’Université Mercyhurst a d’ailleurs joué ses premières saisons de hockey mineur à Magog et à Sherbrooke. C’est la première fois cette saison dans la LPHF et dans la LNH qu’un duo frère-soeur appartienne au même marché.
Stacey: seulement à Montréal
Pour sa part, le nom de Stacey en est un que j’entendais de plus en plus depuis mardi. Elle a participé au camp d’entraînement de Montréal, mais n’avait pas été placée au ballotage. Parmi les circonstances qui pouvaient empêcher les joueuses d’être admissibles au ballottage, mentionnons le fait de recevoir et de refuser une offre de contrat régulier alors qu’elles assistent au camp d’entraînement d’une équipe, de ne pas se présenter à un camp d’entraînement, quitter un camp sans avoir été libérées ou être libérée après avoir bénéficié de la clause de circonstances humanitaires dans leur marché. Ce matin à l’entraînement, Danièle Sauvageau a précisé qu’il s’agissait d’une raison familiale pour Stacey.
« Quelques joueuses se sont vus accordées de jouer dans leur ville, a expliqué Sauvageau. Elle a pu faire partie du repêchage, mais avec un accodement. »
Il est d’ailleurs du domaine public que Stacey est mère d’un jeune enfant. L’an dernier avec la Force de Montréal, l’ancienne de l’Université du Maine avait obtenu neuf points en 24 matchs. Elle n’a pas joué de hockey professionnel depuis. Sauvageau a d’ailleurs précisé l’emploi du temps de Stacey comme joueuse depuis le camp d’entraînement.
« Elle a continué à jouer ici dans des ligues peut-être moins organisées. Mais on sait où elle s’entraîne, on sait où elle a joué. Elle a fait partie de notre équipe près de trois semaines en début d’année, elle sait ce que ça prend pour jouer ici et on a un gros mois pour évaluer tout ça. »
Ljungblom: dossier clos
On a également demandé à Sauvageau le statut de la vedette suédoise Lina Ljungblom, qui a terminé sa saison en Suède quelques heures après l’heure limite du gel des effectifs mardi après-midi.
« Le dossier est clos pour cette année. On a suivi le dossier de près, c’est une joueuse qui nous appartient et on espère l’avoir avec nous l’an prochain. »
En concluant, la directrice générale a discuté de l’état de santé d’Ann-Sophie Bettez. On se souviendra que la vétérane a manqué deux matchs plus tôt cette saison en raison d’une blessure à un genou, en plus du dernier match à Pittsburgh.
« Ann-Sophie, on va y aller plus à moyen terme, a précisé Sauvageau. Elle est sur une situation de plus de 21 jours. Et quand on la met sur cette liste, c’est parce qu’on sait que la joueuse ne pourra jouer pendant au moins 21 jours. »
Sauvageau a également confirmé que les 21 jours sont calendrier et ne seront pas gelés lorsque la pause internationale va débuter pour les championnats mondiaux. Le moment est donc bien choisi pour Montréal. Son dernier match avant la pause est le 24 mars et ensuite, on parle du 18 ou 19 avril.
De son côté, Marie-Philip Poulin a patiné ce matin, un peu avant le début de la pratique et dès que ses coéquipières sont arrivées pour l’entraînement régulier, elle est sortie de la patinoire. Selon Kori Cheverie, son évaluation se fait encore au jour le jour.
crédit photo: Brooke Stacey