Le coup de foudre d’ÉloÏse Caron

Plusieurs raisons mènent une joueuse de hockey à choisir une université plutôt qu’une autre, telles que la réputation, les succès sur la glace et l’encadrement académique. Toutefois, pour Éloïse Caron, la raison d’aller à l’Université Northeastern la saison prochaine est encore plus simple: elle a eu un coup de foudre!

« J’ai aimé la ville de Boston! Mais aussi les installations, l’aréna, ça m’a vraiment charmé, me dit Éloïse. Ça a aussi cliqué avec les coachs. J’avais des visites prévues pour d’autres universités, mais après avoir été à Boston, j’ai annulé! Je suis tombé en amour avec Northeastern. »

De plus, Northeastern permet aux joueurs et joueuses de vivre une expérience unique: celle du tournoi Beanpot avec les autres universités bostoniennes telles que Boston Collège, Boston University et Harvard. 

« J’ai vraiment hâte! Surtout que c’est maintenant au TD Garden comme les gars alors c’est vraiment quelque chose d’impressionnant à vivre! »

Championne avec les Titans

Caron aura eu une dernière campagne couronnée de succès avec les Titans de Limoilou dans la division 1 de la Ligue collégiale de hockey féminin du RSEQ. Sa fiche de 51 points en 24 matchs lui a permis d’être la quatrième meilleure marqueuse du circuit, mais surtout, son équipe a remporté le championnat de la ligue. 

« Notre objectif était de gagner le championnat cette année. Notre focus était là-dessus toute la saison. On était toutes très contentes d’avoir gagné le championnat, mais en particulier pour moi, parce que c’était ma dernière année. »

À seulement 19 ans, Caron est l’une des plus jeunes joueuses de LSHL. C’est donc toute une expérience de pouvoir jouer contre des Marie-Philip Poulin, Laura Stacey et Catherine Dubois. 

« C’est vraiment impressionnant. Ça fait un peu peur au début, mais c’est vraiment le fun. Ça me permet aussi de voir comme elles jouent et d’apprendre d’elles. C’est vraiment une belle expérience. Je m’entraîne au Centre 21.02 alors j’ai aussi la chance de leur jaser hockey là-bas. »

Avec l’équipe Accent, elle a joué presque toute la saison d’été avec celle qui a été choisie meilleure joueuse universitaire au Canada, Gabrielle Santerre de l’Université Bishop. 

« C’est vraiment le fun de jouer avec Gab. Elle est la raison qui m’avait fait visiter Bishop. J’étais vraiment contente d’avoir la chance de jouer avec une joueuse comme elle. On a une bonne chimie ensemble. »

Outre la LSHL, Éloïse se prépare à cette première année universitaire. Si elle n’est pas trop inquiète de vivre une première expérience académique anglophone, l’athlète de Saint-Hyacinthe met les bouchées doubles à l’entraînement cet été. 

« Je suis sur la glace au Centre 21.02 deux à trois fois par semaine et je m’entraîne tous les jours. Je suis confiante d’arriver prête au camp qui va débuter à la fin du mois d’août. »

En attendant son premier camp d’entraînement universitaire, Éloïse sera en action ce soir alors qu’on dispute les demi-finales dans la LSHL. Le premier match est prévu pour 17h15 et le second vers 18h30, les deux au complexe sportif Hockey Etcetera. Les billets sont au coût de 10$ en prévente et 15$ à la porte, le tout pour amasser des fonds pour la fondation canadienne du cancer du pancréas. Les matchs sont aussi présentés sur Facebook, Twitch et YouTube. Pour plus de détails, veuillez consulter le site livingsisu.com.

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