Tournoi des 4 nations: analyse des forces en présence
Le tournoi des 4 nations approche à grands pas et, pour l’occasion, portons un regard sur les équipes les mieux nanties à chaque position. Entre le Canada, les États-Unis, la Finlande et la Suède, l’abondance de talents ne fait aucun doute, mais une seule de ces nations en sortira gagnante.
Chez les quatre pays, on retrouve des joueurs élites qui, à eux seuls, ont l’habitude de changer l’allure d’une rencontre. À Montréal et à Boston, les étoiles canadiennes, américaines, finlandaises et suédoises laisseront parler leur talent pour faire briller leur nation. Une question demeure néanmoins : quel pays compte les meilleurs éléments devant le filet, en défense et en attaque?
Le mur américain
Sans l’ombre d’un doute, la formation dirigée par Mike Sullivan dispose du trio de gardiens le plus performant du tournoi. À sa tête, Connor Hellebuyck, actuellement au sommet de son art dans la Ligue nationale de hockey. Le portier des Jets de Winnipeg domine les classements avec 30 victoires, une moyenne de buts alloués de 2,02 et six jeux blancs. Il constitue la pierre angulaire du succès des Jets, qui occupent la deuxième place du classement général.
Pour l’épauler, les États-Unis alignent également Jake Oettinger et Jeremy Swayman. Oettinger, deuxième au chapitre des victoires (24), affiche une moyenne de buts alloués de 2,28. Quant à Swayman, bien que ses statistiques soient en deçà des attentes cette saison, il n’en demeure pas moins un gardien fiable et talentueux, en mesure de protéger la cage américaine.
Mention honorable à la Suède, mais la blessure de Jacob Markstrom affaiblit la qualité du dernier rempart suédois.
Une défensive de luxe
En raison du forfait d’Alex Pietrangelo, contraint de se retirer en raison d’une blessure mineure, la palme de la meilleure brigade défensive revient aux États-Unis.
Quinn Hughes et Zach Werenski, pour ne nommer qu’eux, forment une paire redoutable. À eux deux, ils cumulent 110 points et seront assurément les deux quarts-arrière du jeu de puissance de leur nation. Leurs coups de patin et leurs visions de jeu représentent des atouts importants sur lesquels les Américains peuvent se fier dans leur quête à la médaille d’or.
Pour compléter cette brigade, Mike Sullivan pourra compter sur Brock Faber, Adam Fox, Noah Hanifin, Charlie McAvoy et Jaccob Slavin, tous capables de neutraliser les offensives adverses tout en contribuant efficacement à l’attaque.
Mention honorable à la défense du Canada, menée par un Cale Makar toujours aussi impressionnant.
Une attaque équilibrée
La sélection canadienne a fait l’objet de nombreuses critiques à l’annonce de sa composition. Son état-major a visiblement privilégié un équilibre entre rigueur défensive et puissance offensive, au détriment de certains talents, tels que Nick Suzuki et Mark Scheifele, laissés de côté.
Néanmoins, sous la gouverne de Jon Cooper, le Canada demeure redoutable, notamment grâce à la présence de joueurs d’exception, comme Connor McDavid, Nathan MacKinnon et Sidney Crosby, dont les qualités ne sont plus à démontrer.
L’Unifolié obtient son équilibre grâce à des joueurs comme Anthony Cirelli, Travis Konecny et Seth Jarvis, des joueurs responsables qui jouent à cours d’un homme avec leurs équipes respectives.
Sur le jeu de puissance, le Canada ne manquera pas d’armes offensives. Avec McDavid, MacKinnon, Crosby, Mitch Marner, Brayden Point et Sam Reinhart, les États-Unis, la Finlande et la Suède auront tout intérêt à faire preuve d’une discipline exemplaire afin d’éviter de concéder trop d’avantages numériques.
Le coup d’envoi du Tournoi des Quatre Nations sera donné le 12 février avec un affrontement entre le Canada et la Suède à Montréal. Deux jours plus tard, le Centre Bell sera le théâtre d’un duel très attendu entre le Canada et les États-Unis, suivi d’un affrontement entre la Finlande et la Suède. Le 17 février, le Canada affrontera la Finlande, tandis que la Suède croisera le fer avec les États-Unis au TD Garden de Boston. La grande finale se tiendra le 20 février.