Rendez-vous avec le roi de la montagne!

Je dois me confesser. Avant aujourd’hui, je n’avais jamais vu en personne une partie de football universitaire, que ce soit pour le RSEQ ou la NCAA. Mon expérience s’arrêtait à quelques matchs de la NFL, ainsi que les Alouettes. Je peux maintenant ajouter les Carabins de Montréal, et son joueur étoile Jonathan Sénécal, sur ma liste.

La forêt du Mont-Royal devant moi. Le Stade olympique, au loin, à ma gauche. La musique entraînante de Vincent-Guy Aubry dans mes oreilles. En ce match d’ouverture, le terrain de football du CEPSUM nous fait oublier, le temps de quelques heures, que nous sommes à Montréal, ville envahie par les cônes orange et les geysers.

C’est encore plus vrai lorsque les Carabins marquent le premier touché de la partie, après seulement quelques minutes d’écoulées au premier quart. L’ambiance n’a rien à envier aux foules bruyantes des Canadiens, du Rocket ou de la LPHF Montréal.

Entouré des deux commentateurs à TVA Sports – le versatile et légendaire Denis Casavant, ainsi que l’ancien receveur de passes de l’Université McGill et chroniqueur sportif à Salut Bonjour Charles-Antoine Sinotte – difficile de faire mieux pour un premier match universitaire.

Record pour Sénécal

Je ne m’y connais que très peu en football universitaire canadien, je dois l’admettre. Toutefois, le nom de Jonathan Sénécal, le quart-arrière des Carabins, en est un qui m’est très familier.

Difficile de manquer un Québécois, quart-arrière de surcroît, la position reine d’une équipe de football, nommé joueur par excellence au Canada et considéré par plusieurs experts comme le meilleur quart-arrière québécois de sa génération. J’ai une bonne culture générale en sport tout de même!

D’ailleurs, le numéro 12 et vedette incontestée de l’équipe, a établi un record ce soir pour le plus grand nombre de passes de touchés en carrière avec les Carabins, en lançant sa 33e en saison régulière. Après un seul quart, c’était déjà 23 à 0 pour les locaux. Le Vert & Or de l’Université de Sherbrooke n’est tout simplement pas dans le coup. Les Carabins l’emporteront par la marque de 45 à 14. Les champions défendants de la coupe Vanier seront durs à battre cette année.

Une ambiance de feu

Même s’il y a plusieurs amateurs de football, la majorité de la foule semble être composée d’étudiants et étudiantes. Entre le match, la foule et l’équipe de cheerleading, c’est le plus près d’une ambiance de campus universitaire américain, comme on voit dans les films, que j’ai vécue. N’oubliez pas que je suis allé à l’UQAM, là où la vie étudiante, dans mes années, ne se déroulait pas dans un stade de football, mais autour d’une table de billard et d’un pichet de Molson au Grimoire, à quelques minutes à pied des SDF de la rue Berri. Je pars de loin!

Parlant de partir de loin, si on veut s’acheter un breuvage autre qu’une bière, ou bien vider une partie de ce qu’on a englouti, il faut en faire du chemin. La route est longue et surtout montagneuse. Les marches de l’Oratoire Saint-Joseph, tout près d’ici d’ailleurs, me paraîtront moins intenses maintenant que j’ai marché celles menant à la galerie de presse à quelques reprises!

Tout ce qu’il manque, c’est une odeur de hot-dogs, de bretzels ou de pop-corn. Mais rendu là, je suis pointilleux. Pointilleux et sûrement affamé! Mes deux oeufs avec bacon sont loin dans mon estomac!

Qu’à cela ne tienne. Le vrai repas, le festin devrais-je dire, c’est Jonathan Sénécal qui nous l’a servi. Trois passes de touché, 18 en 26 et 280 verges amassées par la passe.

Le roi de la montagne est là. Vive le roi!

Similar Posts

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *