sans restriction chrono: Birthday Bash a livré
Un gala électrique à Cowansville : Sans Restriction Chrono livre un Birthday Bash inoubliable
Cowansville a vibré hier soir au rythme de l’action survoltée du gala Sans Restriction Chrono: Birthday Bash, présenté devant une foule endiablée à l’Espace Diffusion. Petits et grands, du plus jeune au moins jeune, ont eu droit à une soirée explosive qui restera gravée dans les annales de la lutte québécoise.
Dès l’ouverture du gala, Kevin Raphaël a secoué l’amphithéâtre en entrant sur la musique iconique de Kurt Angle, lançant un message clair à la légende : la confrontation est inévitable. Il a ensuite annoncé un changement majeur dans la structure de l’organisation : la nomination de Lufisto comme nouvelle directrice générale.
Légende de la lutte féminine au Québec et pionnière sur la scène internationale, Lufisto a combattu dans les rings du monde entier, de la CZW à SHIMMER, et a été la première femme à briser plusieurs barrières dans des promotions intergenres. Dès le début du gala, elle a pris le plein contrôle des opérations, reléguant Kevin Raphaël au rang de producteur.
Des combats marquants
Le gala a démarré fort avec un affrontement épic entre Marko Estrada et Matt Falco, remporté par Estrada dans un match aussi serré qu’intense.
Le tournoi Sans Restriction a culminé dans la controverse : Michel Plante, qui célébrait ses 15 ans de carrière, s’est vu voler une victoire potentielle par l’intervention de Tom Leblond, venu trahir Plante avec le masque même que ce dernier portait à ses débuts. Une trahison amère qui a permis à Jack Saunders de survivre à cette finale de tournoi et de rester invaincu à Sans Restriction Chrono. Leblond et Saunders ont par la suite attaqué Michel Plante ce qui laisse la porte pour un affrontement par équipe au gala de juillet.
La rivalité entre Dani Léo et Kacy Diamond a atteint un nouveau sommet. Après un affrontement chaotique, ponctué de coups de chaise et de bagarres hors contrôle, Lufisto a mis fin au cirque : les deux femmes règleront leurs comptes lors d’un Cowansville Street Fight en juillet.
Côté par équipes, Kristara et Leyla Hirsch ont triomphé sur les Sisters of Mercy, Ali Ivy et Mélanie Havoc, dans une guerre physique et bien construite.
Le titre Héritage a ensuite été défendu avec succès par Benjamin Tull dans un triple menace de haut niveau contre Peewee (champion actuel de la NSPW) et Kevin Blanchard. Un choc de styles qui a prouvé pourquoi Tull est l’un des piliers du circuit québécois.
Mais c’est sans doute Samuray Del Sol, anciennement Kalisto à la WWE, qui a volé la vedette. Dans un match sensationnel contre Travis Toxic, l’ancien champion Cruiserweight et champion par équipe WWE a livré une performance digne de ses jours de gloire. Voltige, suspense, chants “This is Awesome” et “Holy Shit” : la foule a vécu une montagne russe d’émotions dans ce qui pourrait bien être le match de l’année au Québec.
Tessa Blanchard livre la marchandise
En semi-finale, Tessa Blanchard a affronté Loue O’Farrell, meneuse de la faction Queen’s Gambit. Blanchard, ex-championne du monde d’Impact Wrestling, détentrice de titres à la AAA et la CMLL, a prouvé qu’elle est toujours une force dominante. Dans ce qui sera sans doute considéré comme l’un des meilleurs combats féminins de l’histoire de la lutte québécoise, Blanchard a remporté la victoire avec sa prise de finition dans un affrontement unique.
Un main event dramatique et polémique
Le gala s’est conclu sur une confrontation électrique entre le champion du monde Sans Restriction Zak Patterson et Mathieu St-Jacques, accompagné de Thomas Dubois, son partenaire des TDT. À la surprise générale, le match a pris une tournure cinématographique : après un “ref bump”, St-Jacques a exécuté son pile-driver pour un compte de trois effectué par Kevin Raphaël lui-même. La foule a explosé… jusqu’à ce que Lufisto intervienne pour rappeler que Kevin n’est pas un arbitre officiel, annulant la décision.
Le match a repris, et Zak Patterson a profité de la confusion pour tricher et conserver son titre. Après le combat, il a attaqué sauvagement St-Jacques, avant d’attacher Dubois aux câbles sous les huées massives de la foule. Une fin brutale pour une soirée déjà explosive.
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Verdict :
Sans Restriction Chrono: Birthday Bash a dépassé toutes les attentes. De l’athlétisme, de l’émotion, de la trahison, de la voltige et des surprises : le gala aura été un véritable feu d’artifice de lutte professionnelle. Avec Lufisto désormais aux commandes, une chose est certaine : l’avenir de Sans Restriction s’annonce imprévisible… et incontournable.