La WNBA est sur la bonne voie
À quelques heures du premier match de la saison de la WNBA, on peut sentir une effervescence palpable. Oui, l’effet Caitlin Clark en est pour beaucoup, mais c’est bien plus. Dans plusieurs articles, j’ai évoqué les faits que cet engouement est une tempête parfaite pour l’arrivée de cette classe de repêchage d’exception. Malgré le fait que je maintiens que la WNBA n’était pas armé convenablement pour ce boom important, plusieurs évolutions cruciales ont eu lieu lors des derniers mois.
Le temps des vols commerciaux est révolu pour les joueuses de la WNBA. À partir de cette saison, elles se déplaceront tous en vol nolisé pour leurs parites. La ligue investira la somme de 25 millions de dollars durant les deux prochaines années pour développer ce programme piloté par Delta.
Pour la première fois de son histoire, plusieurs équipes joueront à guichet fermé. En termes de pourcentage, ces hausses sont pharamineuses. Le Sparks de Los Angeles, le Sky et Chicago, Les Wings de Dallas et le Dream d’Atlanta connaissent des hausses de respectivement 97 %, 119 %, 135 % et 123 %.
Les diffuseurs se bagarrent pour les droits de diffusion de matchs du Fever d’Indiana, qui est l’équipe de Caitlin Clark. Or, ABC, CBS, ESPN, ESPN2, ESPN3, IonTV, NBATV, Bally Sports, Prime Video, WTHR et WALV, se sépareront tous les matchs de l’électrisante numéro 22. Toutes ces joutes sont aussi disponibles sur le WNBA League Pass.
Le Storm de Seattle a présenté son tout nouveau centre d’entraînement de 50 000 pieds carrés d’une valeur de 61 millions de dollars. À l’intérieur, on y trouve deux terrains de basketball, de nouveaux vestiaires, un centre de nutritions et bien plus.
Les pronostics sont élevés pour les revenus de la ligue. Une progression fulgurante de 233 % a été constaté entre la saison 2022 et 2023. En 2022, les revenus s’élevaient à 60 millions, pendant qu’en 2023, c’était de 200 millions.
En espérant que le travail se poursuive positivement et que la WNBA puisse être en mesure de garder ces joueuses talentueuses en Amérique du Nord. Malgré le fait que 2 nouvelles équipes s’ajouteront, pour porter le nombre à 16, au courant des deux prochaines années, plusieurs joueuses repêchées cette année se sont déjà montré la porte, faute de place dans les équipes.