hali bomaye!
Indiana fait encore des miracles
Les Pacers ont fait ce qu’ils savent faire de mieux : revenir de l’arrière et finir en beauté. L’ancienne vedette des Raptors, Pascal Siakam, l’a bien résumé en quittant vers le vestiaire : « We didn’t even play well. » Et pourtant, ils sont repartis avec la victoire.
Tyrese Haliburton, de sous-estimé à clutch absolu
Un sondage auprès des joueurs de la NBA avait désigné Tyrese Haliburton comme le joueur le plus surévalué de la ligue. Pourtant, ce même Haliburton vient d’éliminer Giannis Antetokounmpo, les Cavaliers – premiers dans l’Est – et Jalen Brunson, avec des performances marquantes. Contre OKC, il a de nouveau brillé en plantant le tir décisif qui restera longtemps dans les mémoires. C’est le premier tir victorieux en finale depuis celui de Michael Jordan en 1997.
Ce n’est pas nouveau pour lui. Quand il n’est pas dans un ring de la WWE, Haliburton rentre les plus gros paniers. Il est maintenant 5 en 5 dans les situations où il peut égaliser ou donner l’avance à son équipe sur le dernier tir du match. En comparaison, le reste de la NBA affiche un rendement de 4 en 26.
Une vraie équipe
Deux statistiques en disent long sur l’esprit collectif des Pacers. Tous les joueurs qui ont foulé le terrain ont inscrit au moins un point. Encore plus impressionnant, chacun d’entre eux a réussi un tir de trois points… sauf Bennedict Mathurin. Mais même sans tir de loin, le Québécois a laissé sa marque. Il a contribué avec 5 points, 3 passes et 2 rebonds, en plus de réussir 3 de ses 4 lancers francs. Son impact défensif a été constant, intense et précieux, même s’il ne saute pas aux yeux sur une feuille de match.
Un parcours improbable
Sur papier, ce qu’Indiana fait semble impossible. Les Pacers ont déjà réussi cinq retours au quatrième quart en séries éliminatoires cette année, à chaque fois en comblant des déficits d’au moins 15 points. Oui, cinq fois. En séries. En 2025.
Le match numéro 2 de la finale s’annonce déjà comme un rendez-vous immanquable.