Encouragées, mais toujours pas satisfaites
Marie-Alex Bélanger et Lea Monkhouse ont vu leur participation au tournoi Beach Pro Tour d’Itapema, au Brésil, prendre fin de manière crève-cœur, vendredi, après une défaite en trois manches face aux Américaines Devanne Sours et Abby Van Winkle.
Leur présence au premier tour éliminatoire et leur 13e place au classement final ont toutefois de quoi réjouir les Canadiennes, même si elles sont persuadées que ce duel était à leur portée.
Après avoir vu les Américaines dominer la première manche par la marque de 21-9, Bélanger et Monkhouse sont revenues en force au set suivant. Le bris d’égalité a été nécessaire pour départager les deux équipes. Les Canadiennes ont fait preuve d’énormément de résilience pour finalement l’emporter 32-30.
Les Américaines ont toutefois mis fin aux espoirs des représentantes de l’unifolié, s’imposant 15-10 en troisième manche pour filer avec la victoire.
« C’était notre deuxième match de la journée et ça nous a pris du temps à nous mettre en marche. C’était un bon défi et on a offert une belle opposition au deuxième set, ç’a été une grosse bataille que nous avons pu gagner. Malheureusement, nous avons eu au moins deux mauvaises séquences en troisième manche et ça ne pardonne pas du tout. La défaite fait mal parce que ce match-là était à notre portée, c’est décevant », a raconté Marie-Alex Bélanger à Sportcom.
Jeudi, Bélanger et sa coéquipière l’avaient d’abord emporté en trois manches (16-21, 21-18 et 15-13) face au Portoricaines Allanis Navas et Maria Gonzalez, avant de s’incliner le lendemain contre les favorites locales, Thamela Coradello et Victoria Lopes, en trois sets de 21-12, 19-21 et 15-13.
« On affronte les Portoricaines régulièrement, c’est une excellente équipe ! Cette victoire-là nous a d’ailleurs permis d’obtenir notre brevet avec l’équipe nationale, c’était donc une victoire doublement importante. Par la suite, on est passées tellement proche de battre les Brésiliennes et terminer au premier rang de notre groupe, mais le match a finalement tourné en leur faveur. C’était une défaite assez difficile à encaisser. »
Une année d’apprentissage
Si Marie-Alex Bélanger est d’avis que des ajustements doivent être apportés afin de passer au prochain niveau, elle se dit tout de même heureuse de voir la progression de son équipe après une année bien remplie.
« On a le talent pour être ici avec les meilleures ! On mérite amplement notre place. Ce qu’il nous manque, c’est justement d’affronter ces grosses équipes-là plus souvent, d’être exposées à l’élite mondiale. On a atteint tous nos objectifs cette saison avec nos participations au Pro Tour à Montréal et aux Championnats du monde notamment. »
« C’est difficile par contre de voir nos résultats quand on sait qu’on peut en donner beaucoup plus. On n’est jamais satisfaites de nos performances. Ça nous donne de l’énergie et du gaz pour ne plus seulement vouloir participer, mais pour aller gagner plus de gros matchs », a-t-elle ajouté.
Aux Championnats du monde, en Australie, en novembre, Bélanger et Monkhouse ont pris le 37e rang, elles qui se sont inclinées à trois occasions pendant le tournoi.
« C’est toujours spécial de participer aux mondiaux avec les meilleures équipes au monde. C’est vraiment le fun de pouvoir faire partie de ce groupe-là et je pense que ça récompense un peu tous nos efforts de la saison. Notre objectif était surtout de prendre de l’expérience. Je suis un peu déçue de notre résultat, mais tout de même fière de nos performances. Ces gros matchs-là nous motivent à poursuivre notre progression », a résumé Bélanger.
Le duo canadien prendra maintenant la direction de la République dominicaine afin de participer au dernier tournoi NORCECA de la saison, du 12 au 14 décembre. Les Canadiennes profiteront ensuite d’un congé bien mérité pour le temps des fêtes.
« Les derniers mois ont été extrêmement chaotiques et intenses ! Je ne peux pas expliquer à quel point j’ai hâte aux vacances de Noël, je vais juste vouloir crasher. Après l’Australie, j’ai été deux jours à la maison où j’ai déménagé, avant de repartir immédiatement pour le Brésil. Ce n’est pas la meilleure stratégie, mais c’est la vie que j’ai choisie », a conclu la Québécoise, en riant.
Rédaction : Louis-Michel Lelièvre
